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N comme…

Nabab : 1. Titre donné dans l’Inde musulmane aux gouverneurs des provinces, aux grands officiers de la cour des sultans. 2. plaisant Homme très riche qui fait étalage de sa fortune.

Nankin : ou Nanjing, ville de Chine, capitale du Jiangsu, port sur le bas Yangzijiang; 2091400 hab. (aggl. urb. 3682270 hab.). Centre culturel et industriel (text., prod. chim., constructions méca., raffinerie de pétrole). ­ Nombreux vestiges de l’époque des Ming: remparts, portes monumentales, tombeaux des empereurs (aux abords de la ville). Mausolée de Sun Yat-sen. ­ Fondée au Ve s. av. J.-C., berceau du bouddhisme chinois (le premier temple y fut construit en 247), la ville fut la cap. de la Chine au temps des Six Dynasties (IIIe s.-VIe s.), sous les Tang du Sud (Xe s.), sous les premiers Ming (1368-1421), les rebelles Taiping (1853-1864) et à l’époque du Guomindang (1927-1939). ­ Le traité de Nankin (1842) entre la G.-B. et la Chine mit fin à la guerre de l’Opium et ouvrit pour la première fois des ports chinois au commerce étranger.

Nébuleuse : n. f. Objet céleste qui, contrairement aux étoiles et aux planètes, nettement délimitées, présente un aspect diffus et vaporeux. Nébuleuse à émission: concentration de gaz interstellaire ionisé (en général, par la présence d’étoiles chaudes) et qui apparaît comme une nébulosité lumineuse aux contours diffus. Nébuleuse obscure: nuage dense de gaz interstellaire froid, riche en poussières interstellaires, qui trahit sa présence en masquant les étoiles plus éloignées.

Nécrose : Mort d’une cellule ou d’un groupe de cellules à l’intérieur d’un corps vivant. SYN. : mortification.

Néolithique : Dernière période de la préhistoire, à laquelle succède la protohistoire.

Névropathe : Qui souffre de névropathie : Affection psychique et fonctionnelle liée à des troubles du système nerveux.

Névrose : 1 – Affection mentale caractérisée par des pensées envahissantes ou de l’anxiété, dont le sujet est
conscient. 2 – Névrose expérimentale, état induit chez un animal dans des situations analogues à celles du conditionnement, qui se traduit par des troubles du comportement et ressemble à la névrose humaine.
Névrose obsessionnelle, névrose phobique, hystérie d’angoisse.

Nibelungen : dans la myth. germanique (Allemagne, Scandinavie, Islande), nains possesseurs de prodigieuses richesses et soumis au roi Nibelung («Fils du brouillard», c.-à-d. du monde souterrain). Siegfried avait vaincu un dragon et s’était baigné dans son sang, devenant invulnérable, mais une feuille s’était collée sur son flanc, délimitant une zone vulnérable. Il tua Nibelung et s’empara du fabuleux trésor; lui et ses compagnons prirent le nom de Nibelungen, transmis aux possesseurs ultérieurs du trésor, les Burgondes. Cette légende naquit après le massacre des Burgondes (pop. rhénane) par les Huns au Ve s. (V. Edda). Vers 1200, un anonyme d’Allemagne du S. conte, dans la Chanson des Nibelungen (Nibelungenlied), l’alliance de Gunther, roi des Burgondes, et de Siegfried, qui aime la sœur de celui-ci, Kriemhild. Gunther vainc la walkyrie Brünhild (ou Brunehilde), reine d’Islande, et l’épouse. Comme Siegfried a, grâce à sa cape magique, remplacé Gunther, Kriemhild et Brünhild entrent en conflit; Kriemhild révèle malencontreusement à Hagen, vassal de Brünhild, quelle zone du corps de son époux est vulnérable, et Hagen le tue. Kriemhild, pour venger Gunther et Siegfried, épouse Hetzel (Attila), qui massacre Gunther et les Burgondes; elle-même décapite Hagen avec l’épée de Siegfried et se fait tuer par les Ostrogoths. L’Anneau du Nibelung, festival scénique en un prologue et 3 journées (dit cour. Tétralogie), sur des textes et une musique de Wagner, qui modifia fortement la légende: l’Or du Rhin (prologue en 4 tableaux, 1854), la Walkyrie (3 actes, 1856), Siegfried (3 actes, 1869), le Crépuscule des dieux (un prologue et 3 actes, 1874). 1. Dans l’Or du Rhin, les Filles du Rhin demandent au nain Alberich de renier l’amour à jamais et lui donnent l’or avec lequel il forge une bague aux pouvoirs illimités. Le grand dieu Wotan (Odin) dérobe cette bague. Alberich, avide de vengeance, attache à l’anneau une malédiction: pour rémunérer les géants qui construisent le Walhalla (séjour des héros morts dans les combats), Wotan le leur donne et ceux-ci s’entre-tuent. 2. Dans la Walkyrie, riche en péripéties opposant Wotan à divers membres de sa famille, notam. à sa fille Brunehilde, Alberich fomente la mort de Siegmund, lequel est tué en combat singulier par la faute de Wotan, son père. 3. Fils de Siegmund et de Sieglinde, Siegfried tue le géant Fafner avec l’épée magique de son père et s’empare de l’anneau, puis il délivre la walkyrie Brunehilde du sommeil où Wotan l’avait plongée pour avoir protégé le couple incestueux Siegmund-Sieglinde. 4. Dans le Crépuscule des dieux, Brunehilde et Siegfried se jurent fidélité et le héros donne la bague à Brunehilde. Mais Hagen, le fils d’Alberich, veut leur perte: Siegfried absorbe un philtre magique qui lui fait oublier Brunehilde, et, sous l’apparence de Gunther (demi-frère de Hagen), reprend à celle-ci la bague maudite. Se croyant trahie, Brunehilde devient la complice de Hagen dans le meurtre de son amant. Les Filles du Rhin lui révèlent la machination et elle ordonne la construction d’un bûcher funéraire; ayant remis l’anneau à son doigt, elle enflamme le bûcher et se précipite sur le corps de Siegfried alors qu’il prend feu. Les Filles du Rhin se saisissent de la bague. Hagen tente vainement de les poursuivre. Le Walhalla s’enflamme. L’ère des dieux s’achève. Les Nibelungen, film de Fritz Lang (1924), fresque épique aux superbes images, en 2 parties: la Mort de Siegfried et la Vengeance de Kriemhilde, avec Paul Richter (1895 ­ 1961).

Nimbe : 1. Cercle lumineux placé autour de la tête des dieux et des empereurs romains déifiés, puis, par les chrétiens, autour de celle du Christ et des saints, dans l’iconographie religieuse ; auréole. 2. LITT. Halo lumineux, auréole entourant qqn, qqch.

Ninive : capitale de l’empire d’Assyrie, sur le Tigre. Elle s’élevait sur la rive gauche du fleuve en face de la ville actuelle de Mossoul (Irak). Déjà habitée au IIIe millénaire, elle fut portée à son apogée par le roi assyrien Sennachérib (705-681 av. J.-C.) et conservée comme cap. par ses successeurs; elle fut détruite en 612 av. J.-C. ­ Les fouilles entreprises par l’Anglais Layard à Ninive en 1847 ont mis au jour de brillants vestiges: ruines du palais, bas-reliefs, tablettes cunéiformes, etc.

No man’s land : n. m. (En angl. «terre d’aucun homme».) Zone séparant les premières lignes de deux armées ennemies. Terrain neutre.

Noria : n. f. Machine à élever l’eau, constituée principalement d’une roue ou d’une chaîne sans fin à laquelle sont fixés des godets. Ce qui évoque la circulation sans fin des godets d’une noria. La noria d’un pont aérien.

Nouveau-Brunswick : Fait partie des dix provinces canadiennes. D’une superficie de 71 355 km2, la province est deux fois plus grande que la Belgique. Le Nouveau-Brunswick compte 729 997 habitants (2006). Près du tiers de la population est francophone alors qu’environ les deux tiers est anglophone. C’est d’ailleurs la seule province à être officiellement bilingue, c’est-à-dire que les deux langues ont un statut égal. La capitale du Nouveau-Brunswick est Fredericton, et les trois plus grandes villes sont Moncton, Fredericton et Saint-Jean. Edmundston est la plus grande ville unilingue francophone du Canada à l’extérieur du Québec. Le territoire du Nouveau-Brunswick est habité depuis au moins dix mille ans et la province fut officiellement créée le 16 août 1784. Le Nouveau-Brunswick est l’une des quatre provinces fondatrices de la Confédération en 1867.

Nova : Étoile dont l’éclat augmente brusquement (de plus de 10 magnitudes en quelques jours) puis décline lentement (en plusieurs mois) jusqu’au retour à l’état initial.

Nunchaku : Arme d’origine japonaise formée de deux bâtons reliés par une chaîne ou une corde fixée à l’une de leurs extrémités.

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